Celui qui se montre perspicace dans une affaire trouvera le bien.

Lundi 4 février
Celui qui se montre perspicace dans une affaire trouvera le bien. — Prov. 16:20.
Même si certaines brebis ne sont ni chaleureuses ni sociables par nature, les anciens s’efforcent d’être perspicaces et de trouver ce qu’il y a de bon en elles. Du fait de son imperfection, un ancien devra peut-être redoubler d’efforts pour porter sur chaque brebis un regard positif. Étant donné qu’il fait de son mieux pour se montrer doux envers tous et être un bon berger sous la direction de Christ, n’est-il pas digne d’éloges ? Nous avons tous des raisons d’être “ soumis ” aux anciens, car “ ils veillent constamment sur [n]os âmes ”. (Héb. 13:17.) Cette expression nous fait penser au berger qui, pour protéger son troupeau, renonce à dormir. Sur ce modèle, il arrive que des anciens se privent de sommeil pour s’occuper des membres de leur congrégation qui sont malades sur les plans physique, affectif ou spirituel. Par exemple, les frères appartenant à un comité de liaison hospitalier sont réveillés en pleine nuit quand survient une urgence médicale. Ne leur sommes-nous pas reconnaissants lorsque nous bénéficions de leur assistance ? w11 15/6 4:7, 8.

26) Les cultivateurs meurtriers (Mt 21:33-44 ; Mc 12:1-11 ; Lc 20:9-18). Jésus, le Fils de Dieu, donna cet exemple dans le temple de Jérusalem, trois jours seulement avant d’être tué. Cet exemple répond, lui aussi, à une question qui lui avait été posée concernant l’origine de son autorité (Mc 11:27-33). Immédiatement après avoir rapporté l’exemple, le récit des Évangiles indique que les chefs religieux comprirent que Jésus parlait d’eux. — Mt 21:45 ; Mc 12:12 ; Lc 20:19.
La clôture qui entourait la vigne était peut-être un mur de pierres (Pr 24:30, 31) ou une haie (Is 5:5). Le pressoir était souvent creusé dans le roc et comportait deux niveaux, le jus du raisin s’écoulant de la partie supérieure dans la partie inférieure. La tour était l’endroit d’où le gardien exerçait sa surveillance dans le but d’écarter les voleurs et les animaux. Dans certains cas, les cultivateurs engagés recevaient une partie des fruits recueillis. Dans d’autres cas, ces mêmes cultivateurs payaient au propriétaire un loyer en espèces ou bien ils se mettaient d’accord avec lui pour lui donner une quantité déterminée du produit de la récolte. Apparemment, c’est cette dernière solution qui avait été adoptée dans l’exemple. En assassinant le fils, l’héritier, les cultivateurs pensaient peut-être s’approprier la vigne puisque celui qui l’avait plantée était parti à l’étranger. En Isaïe 5:1-7, on lit que “ la maison d’Israël ” constituait “ la vigne de Jéhovah ”. Comme le montrent les rédacteurs des Évangiles, Jésus cita Psaume 118:22, 23 pour donner la clé du sens de l’exemple.