Si nous voulons continuer à vivre comme des enfants de Dieu, il nous faut manifester cet amour fraternel en parole et en acte (lire I Jean 3:16-18). Cela doit être possible, car “nous avons appris à connaître l’amour: c’est que celui-là [Jésus Christ] s’est dessaisi de son âme [ou de sa vie] pour nous”. Puisque Jésus nous a aimés à ce point, il nous faut exercer le même amour fondé sur les principes (en grec agapê) envers nos frères chrétiens. En période de persécution, par exemple, “nous sommes tenus de nous dessaisir de notre âme pour nos frères”, à l’exemple de Prisca et d’Aquila ‘qui ont risqué leur tête pour l’âme’ de l’apôtre Paul. — Romains 16:3, 4; Jean 15:12, 13.
Si nous sommes prêts à donner éventuellement notre vie pour nos frères, nous devons être disposés à faire des choses moins exigeantes en leur faveur. Supposons que nous ayons “les ressources de ce monde”: argent, nourriture, vêtements et autres choses que peut offrir le présent monde. Il se peut que nous ‘voyions’ un frère dans le besoin, non pas par hasard, mais parce que nous nous arrêtons sur sa situation critique. Celle-ci nous incitera peut-être à ouvrir “la porte” de nos “tendres compassions”, ou de nos sentiments les plus profonds. Mais que dire si ensuite nous claquons brusquement cette “porte” en laissant notre égoïsme s’opposer à notre intention première de lui venir en aide? ‘Comment, dans ce cas, l’amour de Dieu demeure-t-il’ en nous? Il ne suffit pas de parler de l’amour fraternel. En tant qu’enfants de Dieu, il nous faut manifester cet amour “en acte et en vérité”. Si donc un frère a faim, il a besoin de nourriture, et pas seulement de paroles. — Jacques 2:14-17.
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(Romains 8:31) Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?