Ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu mon Dieu. — Ruth 1:16.

*** Texte pour le lundi 7 novembre 2011 ***
Ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu mon Dieu. — Ruth 1:16.
Enfant, Ruth a sans doute adoré Kemosh et les autres dieux de Moab ; mais elle en est venue à connaître le vrai Dieu, Jéhovah. En effet, elle s’est mariée à un Israélite qui s’était expatrié en raison de la famine (Ruth 1:1-6). Plus tard, Ruth et Orpa, sa belle-sœur, ont entrepris d’accompagner Naomi, leur belle-mère, à Bethléhem. Cette dernière leur a suggéré de faire demi-tour, car la vie ne serait pas facile pour elles en Israël. Orpa “ est retournée vers son peuple et vers ses dieux ”. (Ruth 1:15.) Mais Ruth, animée par sa foi, tenait à rester avec Naomi, car elle savait à qui elle voulait appartenir. “ Ne me presse pas de t’abandonner, de m’en retourner d’auprès de toi, a-t-elle supplié ; car là où tu iras j’irai, et là où tu passeras la nuit je passerai la nuit. ” Parce qu’elle avait choisi de servir Jéhovah, elle a bénéficié des dispositions de la Loi en faveur des veuves, des pauvres et de ceux qui n’avaient pas de propriété. En définitive, son choix lui a assuré bonheur, protection et sécurité. w10 15/1 2:4.

Peut-être nous demandons-nous parfois si nous serons capable de faire ce que Jéhovah attend de nous. Il est naturel d’éprouver de l’appréhension à l’idée de devenir un serviteur de Dieu, de conformer sa vie aux lois divines et de parler au nom de Jéhovah. Moïse, par exemple, appréhendait d’aller parler aux Israélites et au roi d’Égypte. Mais Dieu ne lui demandait pas l’impossible. Il ‘ lui a même enseigné ce qu’il avait à faire ’. (Lire Exode 3:11 ; 4:1, 10, 13-15.) Ayant accepté l’aide de Jéhovah, Moïse a eu la satisfaction d’accomplir la volonté divine. Jéhovah n’est pas plus exigeant à notre égard. Il comprend nos limites et souhaite nous aider (Ps. 103:14). Celui qui sert Jéhovah en suivant l’exemple de Jésus fait du bien à autrui et réjouit le cœur de son Créateur.