En l’an 49, l’apôtre Paul, qui achevait son premier voyage missionnaire, dut affronter quelques-uns de ces “partisans de la circoncision”. Se trouvant à Antioche de Syrie, il fut amené à raconter à la congrégation comment Dieu “avait ouvert aux nations [incirconcises] la porte de la foi”. Pour lui, il était clair que ces gens des nations n’avaient pas besoin d’être circoncis. Toutefois, certains hommes de Judée avaient une opinion différente. “Si vous ne vous faites pas circoncire selon la coutume de Moïse, affirmaient-ils, vous ne pouvez être sauvés.” Ils pensaient que la circoncision était essentielle au salut et que tous les Gentils qui se convertissaient au christianisme devaient se faire circoncire. — Actes 14:26 à 15:1.
Chacun était sans aucun doute convaincu de son fait et pouvait présenter des arguments de poids à l’appui de ses vues; mais comment, dans ces conditions, la paix et l’unité de la congrégation allaient-elles être préservées? Après que la question eut été amplement débattue, la congrégation d’Antioche “décida que Paul et Barnabas et quelques autres d’entre eux monteraient à Jérusalem auprès des apôtres et des anciens, à propos de cette discussion”. (Actes 15:2.) Étant donné l’importance du sujet, il n’était pas question que chacun s’en tienne à son opinion. Ces chrétiens étaient assez humbles et soumis à l’ordre théocratique pour attendre une décision du groupe d’hommes chargé de les enseigner. — 1 Corinthiens 14:33, 40; Jacques 3:17, 18; 1 Pierre 5:5, 6.
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(Romains 8:31) Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?