Prenons un autre exemple, celui de Joseph en Égypte. La deuxième fois que ses dix demi-frères descendirent dans ce pays pour y acheter des vivres, ils étaient accompagnés de Benjamin, son seul frère germain (du même sein [rèḥèm] que Joseph). À sa vue et après tant d’années de séparation, les “entrailles [pluriel de raḥam] de Joseph étaient émues” pour son jeune frère, et il quitta la chambre pour pleurer. S’agissait-il ici, selon un sens du mot miséricorde, de ‘traiter avec compassion un offenseur ou un adversaire’ ? Non, car bien que les demi-frères de Joseph fussent coupables envers lui, Benjamin ne l’était pas. C’était à cause de l’affection profonde et de l’intérêt miséricordieux qu’il portait à son frère que Joseph réagit ainsi. Cet exemple n’enrichit-il pas le mot hébreu qui est ainsi utilisé pour désigner la miséricorde divine ? — Gen. 43:30 ; 37:12-28 ; voir I Rois 3:25-27.
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(Romains 8:31) Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?