Trois Hébreux furent accusés de ne pas adorer l’image d’or de Neboukadnetsar et jetés dans le four. Cette accusation était justifiée, quoique fondée sur une loi mauvaise. Ils étaient malgré tout innocents, car, lorsqu’ils firent appel devant la Cour suprême des cieux, Jéhovah les disculpa entièrement (Dn 3:8-25). Daniel fut de même délivré de la mort, et les accusateurs qui avaient comploté contre lui furent jetés aux lions (Dn 6:24). Dans ces deux récits, le mot “ accuser ” traduit une expression araméenne qui signifie littéralement ‘ avoir mangé les morceaux [de chair arrachés du corps] ’ et qu’on peut rendre aussi par “ calomnier ”. (Dn 3:8 ; 6:24 ; notes.) Ceux qui s’opposaient à la reconstruction du temple de Jérusalem écrivirent une lettre accusant les bâtisseurs de mal agir, et le travail fut interdit sur la base de cette fausse accusation ; l’interdiction fut toutefois reconnue illégale par la suite (Ezr 4:6–6:12). De la même manière, les chefs religieux cherchèrent des moyens d’accuser Jésus de transgresser la Loi (Mt 12:10 ; Lc 6:7). Ils réussirent finalement à faire arrêter cet innocent et, lors du procès, ils lancèrent leurs fausses accusations avec grande véhémence contre ce Juste, Jésus (Mt 27:12 ; Mc 15:3 ; Lc 23:2, 10 ; Jn 18:29). Ces exemples montrent combien il est mal d’accuser quelqu’un faussement, surtout si on détient une certaine autorité. — Lc 3:14 ; 19:8.
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(Romains 8:31) Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?