Pour un Juif, il était déjà assez dur d’imaginer devoir aimer un Samaritain comme soi-même. Mais ce serait encore plus dur de manifester l’amour du prochain envers des Gentils, des incirconcis, qui avaient moins de choses en commun avec les Juifs que les Samaritains. À propos de l’attitude des Juifs à l’égard des Gentils, on peut lire dans l’International Standard Bible Encyclopaedia: “Nous trouvons, à l’époque de l’A[ncien] T[estament], l’aversion, le mépris et la haine les plus extrêmes. Ils [les Gentils] étaient considérés comme impurs, comme des gens avec lesquels il n’était pas permis d’avoir des rapports amicaux. Ils étaient les ennemis de Dieu et de Son peuple, à qui la connaissance de Dieu était refusée, sauf s’ils devenaient prosélytes; et même dans ce cas ils ne pouvaient pas, comme autrefois, être pleinement admis dans la société des Juifs. Ceux-ci n’avaient pas le droit de leur donner de conseils, et s’ils posaient des questions sur les Choses divines, il fallait les maudire.”
Alors que beaucoup de Juifs avaient cette mentalité, Jéhovah a fait en sorte que l’apôtre Pierre ait une vision dans laquelle il s’est entendu dire de ‘cesser d’appeler souillé ce que Dieu a purifié’. Dieu l’a ensuite dirigé vers la maison d’un Gentil, Corneille. Pierre a donné le témoignage au sujet du Christ à Corneille, à sa famille et à d’autres Gentils. “En vérité, a déclaré Pierre, je me rends compte que Dieu n’est pas partial, mais qu’en toute nation l’homme qui le craint et pratique la justice lui est agréable.” Pierre prêchait encore quand l’esprit saint s’est posé sur les nouveaux croyants, qui ont alors été baptisés et sont devenus les premiers disciples gentils du Christ. — Actes, chapitre 10.
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(Romains 8:31) Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?