“ Tout grand prêtre, dit Paul, est établi pour offrir et des dons et des sacrifices. ” (Hébreux 8:3). Remarquez que l’apôtre divise les offrandes que faisait le grand prêtre d’Israël en deux catégories : les “ dons ” et les “ sacrifices ” (ou “ sacrifices pour les péchés ”). (Hébreux 5:1.) De même que l’on fait généralement des dons (des cadeaux) par affection et reconnaissance, pour entretenir une amitié ou encore pour gagner la faveur ou l’approbation de quelqu’un (Genèse 32:20 ; Proverbes 18:16), de même nombre d’offrandes prescrites par la Loi pouvaient être considérées comme des “ dons ” faits à Dieu pour obtenir son approbation et sa faveur . En cas de transgression, la Loi exigeait une restitution, et on offrait des “ sacrifices pour les péchés ” pour faire réparation. Le Pentateuque (en particulier l’Exode, le Lévitique et les Nombres) parle abondamment de plusieurs sortes de sacrifices et d’offrandes. Bien qu’il puisse être très difficile d’en assimiler et d’en retenir tous les détails, quelques caractéristiques des différents types de sacrifices méritent notre attention.
Les sept premiers chapitres du Lévitique décrivent séparément cinq grands types de sacrifices (dont certains étaient offerts simultanément) : holocauste, offrande de grain, sacrifice de communion, sacrifice pour le péché et sacrifice de culpabilité. Chacun est expliqué deux fois : d’abord sous l’angle de ce qui devait être offert sur l’autel (Lévitique 1:2 à 6:7) ; puis en précisant les portions réservées aux prêtres ou à l’offrant (Lévitique 6:8 à 7:36). Par ailleurs, en Nombres chapitres 28 et 29, on trouve une sorte de calendrier de ce qu’il fallait offrir chaque jour, chaque semaine, chaque mois ou lors des fêtes annuelles.
Les holocaustes, les offrandes de grain et les sacrifices de communion comptaient parmi les offrandes volontaires qu’on faisait à Dieu comme dons ou pour s’avancer vers lui afin d’obtenir sa faveur. Des biblistes donnent au mot hébreu pour “ holocauste ” le sens d’“ offrande de montée ” ou d’“ offrande montante ”, ce qui correspond bien au fait qu’une bonne odeur, une odeur reposante, montait vers Dieu quand on brûlait l’animal sur l’autel. L’holocauste avait ceci de particulier que l’animal, dont on avait préalablement fait l’aspersion du sang autour de l’autel, était offert à Dieu en entier. Les prêtres faisaient “ fumer le tout sur l’autel, comme holocauste, sacrifice par le feu d’une odeur reposante pour Jéhovah ”. — Lévitique 1:3, 4, 9 ; Genèse 8:21.
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(Romains 8:31) Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?