Ce qu’on cherche chez les intendants, c’est qu’un homme soit trouvé fidèle

Vendredi 17 janvier

Ce qu’on cherche chez les intendants, c’est qu’un homme soit trouvé fidèle (1 Cor. 4:2).

Les belles qualités et aptitudes que peut avoir un intendant ne sont d’aucune utilité s’il prend ses responsabilités à la légère ou s’il manque à ses engagements envers son maître. Pour mener sa tâche à bien, il doit absolument se montrer fidèle. Si nous sommes fidèles, nous serons à coup sûr récompensés. Si nous ne sommes pas fidèles, nous en pâtirons (Mat. 25:14-18, 23, 26, 28-30). Jésus a souligné les conséquences fâcheuses de l’infidélité. « Un certain homme était riche et il avait un intendant ; et celui-ci a été accusé auprès de lui comme gaspillant ses biens. Il l’a alors appelé et lui a dit : “Qu’est-ce que j’entends dire de toi ? Remets le rapport de ta gestion, car tu ne pourras plus gérer la maison” » (Luc 16:1, 2). Pour avoir gaspillé les biens de son maître, l’intendant a été renvoyé. Un enseignement précieux se dégage de cet exemple. Ayons toujours à cœur de nous acquitter fidèlement de nos responsabilités. w12 15/12 2:15-17.

4.1,2 Les apôtres ne sont pas des chefs de partis rivaux (cf. 1.2), mais des serviteurs de Christ (grec : hyperetai, « sous-rameurs », ceux qui ramaient au banc de rames le plus bas sur un grand navire) et des dispensateurs. Un « dispensateur » (en anglais « steward ») était responsable de la surveillance de la maison de son maître (cf. #1Ti 3:15). En employant le mot dispensateurs, Paul ne suggère pas que les apôtres doivent être des administrateurs ecclésiastiques (cf. #Ac 6:2) mais il souligne la nécessité pour eux d’être absolument fidèles. Ils sont dispensateurs des mystères de Dieu (voir le commentaire de 2.7), c’est-à-dire responsables de proclamer sans défaut les faits certains de l’Évangile (cf. 1.17 ; 2.2), et non leurs vues personnelles.