Nous ferons bien, aujourd’hui, de suivre le conseil que Jérémie donna dans sa lettre (Jér. 29:8, 9). Cela nous évitera d’emboîter le pas à la réplique moderne de cet ancien fauteur de révolte contre les dispositions divines que fut Schémaïah de Néhélam. Depuis la fin des temps des Gentils en 1914, les ecclésiastiques de la chrétienté n’ont pas écouté la classe de Jérémie et se sont révélés être des “figues fendues qu’on ne peut pas manger à cause de leur mauvaise qualité”. Cette classe a attiré leur attention sur les divers composants du “signe” annoncé par Jésus Christ et qui se réalise depuis 1914, savoir sur l’“épée” de la guerre, qui a même pris des proportions mondiales, sur les ravages de la “famine”, sur la propagation de la “peste” et sur la ‘dispersion’ de populations sans ressources, conditions que l’on retrouve même au sein de la soi-disant “chrétienté”. (Jér. 29:16-19; Mat. 24:4-20.) Mais les ecclésiastiques démontrent qu’ils ne croient pas à la signification biblique du “signe” et ils n’encouragent pas les nations à déposer leurs souverainetés nationales aux pieds du Serviteur royal de Jéhovah maintenant au pouvoir, c’est-à-dire Jésus Christ qui, depuis 1914, partage avec son Père céleste le “royaume du monde”, un empire bien plus grand que celui de Nébucadnezzar. Le clergé accorde sa préférence aux plans humains et soutient les Nations unies plutôt que la domination divine.
_________________
(Romains 8:31) Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?