Les bénédictions sont pour la tête du juste. — Prov. 10:6.

Les bénédictions sont pour la tête du juste. — Prov. 10:6.
Avant même que les Israélites n’entrent en Terre promise, Jéhovah leur a juré qu’ils connaîtraient une prospérité et une sécurité hors du commun s’ils obéissaient à sa voix (Deut. 28:1, 2). Ceux qui feraient preuve d’obéissance obtiendraient à coup sûr la bénédiction divine ; elle les ‘ atteindrait ’. Avec quels sentiments les Israélites devaient-ils obéir ? Dans sa Loi, Dieu leur avait fait savoir qu’il ne prendrait pas plaisir en eux s’ils ne le servaient pas “ avec joie et allégresse de cœur ”. (Deut. 28:45-47.) Jéhovah mérite plus qu’une obéissance machinale. Même des démons ou des animaux peuvent obéir machinalement à des ordres précis (Marc 1:27 ; Jacq. 3:3). Obéir sincèrement à Dieu, c’est lui obéir par amour. La joie qui caractérise cette obéissance-là vient de la conviction que les commandements divins ne sont pas pesants et que Jéhovah “ devient celui qui récompense ceux qui le cherchent réellement ”. — Héb. 11:6 ; 1 Jean 5:3. w10 15/9 1:3, 4.

La bénédiction de Dieu s’obtient au prix d’efforts soutenus, mais n’oublions pas que toutes les bonnes choses que Dieu déverse sur nous ne sont pas le résultat de notre seule persévérance. On peut comparer l’effet de sa bénédiction sur nos efforts à la façon dont notre corps profite d’une nourriture saine. Dieu nous a conçus de telle sorte que nous puissions apprécier les aliments et en assimiler les substances nutritives. C’est également lui qui nous fournit la nourriture. Nous ne savons pas exactement comment les aliments acquièrent leurs propriétés nutritives, et la majeure partie d’entre nous ignore comment l’organisme produit de l’énergie à partir de la nourriture consommée. Nous savons seulement que le système fonctionne et que nous coopérons en absorbant de la nourriture. Si nous mangeons sainement, le résultat est encore meilleur. De manière comparable, Jéhovah fixe les conditions requises pour obtenir la vie éternelle et nous fournit l’aide dont nous avons besoin pour les remplir. Manifestement, c’est lui qui fait le gros du travail et qui mérite la louange. Il n’empêche que nous devons coopérer en nous conformant à sa volonté si nous voulons recevoir sa bénédiction. — Hag. 2:18, 19.