Fais-nous un dieu qui marchera en avant de nous.

Vendredi 7 décembre
Fais-nous un dieu qui marchera en avant de nous. — Ex. 32:1.
Un jour, Aaron, le frère de Moïse, a succombé à la pression du groupe. Quand les Israélites lui ont demandé de leur fabriquer un dieu, il s’est plié à leur volonté. Pourtant, ce n’était pas un lâche. Peu avant, il s’était tenu aux côtés de Moïse et avait courageusement affronté Pharaon, le plus haut personnage d’Égypte, pour lui transmettre le message de Dieu. Mais quand ses compatriotes ont fait pression sur lui, Aaron a cédé. C’est là la preuve que la pression du groupe est vraiment forte ; Aaron a eu moins de mal à tenir tête au roi d’Égypte qu’aux autres Israélites (Ex. 7:1, 2 ; 32:1-4). Comme le montre cet exemple, il n’y a pas que les jeunes qui subissent la pression du groupe. Même ceux qui désirent sincèrement faire ce qui est juste la subissent parfois. Vous pouvez donc en être l’objet. Vos camarades essaieront peut-être de vous contraindre à mal agir en vous lançant un défi, en vous accusant mensongèrement ou encore en recourant aux sarcasmes. Quoi qu’il en soit, il est difficile de faire face à la pression du groupe. Pour y résister, la première mesure à prendre est de renforcer vos convictions. w10 15/11 2:4, 5.

L’Égypte était un pays où on adorait une foule de dieux. Certains animaux étaient considérés comme des divinités ; d’autres étaient tenus pour consacrés à des dieux égyptiens précis. On comprend pourquoi Moïse déclara que, si Israël offrait des animaux en sacrifice à Jéhovah en Égypte, cela déclencherait la violence du peuple (Ex 8:26). On comprend également pourquoi, dans le désert, quand leurs cœurs se portèrent de nouveau vers l’Égypte, les Israélites se servirent d’une statue de veau en métal fondu au cours de ce qu’ils appelèrent “ une fête pour Jéhovah ”. — Ex 32:1-5.