Dans la première phrase de son Sermon sur la montagne, Jésus déclara que le Royaume des cieux appartient à ceux qui sont conscients de leurs besoins spirituels. Dans la quatrième, il affirma que ceux qui ont faim et soif de justice seraient rassasiés. Ici, Jésus met le Royaume et la justice de Jéhovah à la première place. Ces choses sont le thème du Sermon sur la montagne. Elles constituent la réponse aux besoins de tous les humains. Mais par quel moyen peut-on atteindre le Royaume et la justice de Dieu? Comment devons-nous continuer à les chercher? Pas comme le faisaient les scribes et les Pharisiens. Ils cherchaient le Royaume et la justice au moyen de la Loi mosaïque, qui, selon eux, incluait les traditions orales, puisqu’ils croyaient que les traditions orales au même titre que la Loi écrite avaient été données par Dieu à Moïse au mont Sinaï.
À ce propos, leur tradition disait: “Moïse a reçu la Loi [“la ‘loi orale’”, note en bas de page] sur le Sinaï et il l’a transmise à Josué. Josué l’a transmise aux anciens, et les anciens aux prophètes; ceux-ci à leur tour l’ont transmise aux membres de la synagogue.” Avec le temps, leur loi orale fut élevée au-dessus même de la Loi écrite: “[S’il] enseigne ce qui est contraire à la parole du Pentateuque [la Loi écrite], (...) il n’est pas condamné à mort”, mais s’“il enseigne ce qui est contraire seulement à la tradition fixée par les docteurs [les traditions orales], (...) il est condamné”. (Mishna.) Leurs traditions orales n’avaient pas été données au Sinaï. En fait, elles apparurent et se multiplièrent rapidement environ deux siècles avant le Christ. Elles ajoutaient des règles à la Loi mosaïque écrite, lui en ôtaient d’autres et la rendaient vide de sens. — Voir Deutéronome 4:2; 12:32.
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(Romains 8:31) Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?