Si vous souffrez à cause de la justice, vous êtes heureux (1 Pierre 3:14).

Dimanche 9 mars
Si vous souffrez à cause de la justice, vous êtes heureux (1 Pierre 3:14).
Pour surmonter les épreuves, nous avons besoin de foi et de courage. Qu’est-ce que la foi ? « La foi, écrit l’apôtre Paul, est l’attente assurée de choses qu’on espère, la démonstration évidente de réalités que pourtant on ne voit pas » (Héb. 11:1). Le terme grec rendu par « attente assurée » figure souvent dans des documents commerciaux et emporte l’idée d’une garantie, celle d’entrer en possession de quelque chose. De même, celui qui a foi que Dieu accomplira ses promesses a la garantie de recevoir ce qu’il espère. Grâce à notre foi, nous sommes sûrs de voir s’accomplir les promesses bibliques en lesquelles nous espérons, et nous sommes convaincus de l’existence de réalités spirituelles, même si nous ne pouvons pas les voir. Un ouvrage de référence définit le courage comme la « force morale, affective et spirituelle qui permet de parler et d’agir sans crainte face au danger ou aux obstacles » (The New Interpreter’s Dictionary of the Bible). Avoir du courage, c’est être fort, vaillant, voire hardi (Marc 6:49, 50 ; 2 Tim. 1:7). w13 15/1 1:1-3.

Il n’est pas sage de cultiver une crainte sombre et morbide des épreuves à venir et d’y arrêter ses pensées. Il n’est pas non plus raisonnable de se faire du mal en imaginant les mauvais traitements que l’ennemi infligera peut-être un jour au peuple de Dieu. Le chrétien démontrera plutôt sa fidélité jour après jour. Les apôtres n’ont pas dû faire face uniquement à la persécution ouverte et violente. Rappelez-vous que dans I Corinthiens 4:10-13 (selon la Bible Segond), Paul déclara : “Nous sommes faibles, (...) nous sommes méprisés (...), nous souffrons la faim, la soif, la nudité ; nous sommes maltraités, errants çà et là ; (...) injuriés, (...) calomniés.”
De nos jours, les vrais chrétiens doivent endurer les mêmes difficultés. Elles ne viennent pas toujours des “ennemis” mais peut-être de ceux que nous aimons, des membres de notre propre famille (I Pierre 2:18 à 3:6) ou de personnes avec qui nous avons grandi. Il peut arriver qu’un chrétien soit défavorisé à son travail en raison de ses principes élevés. Ou bien il devra renoncer à un emploi bien rémunéré parce qu’il n’est pas compatible avec sa conscience instruite dans les Écritures. À cause de cela, il peut être soumis à de fortes pressions et à des moqueries. Un jeune chrétien peut être aussi ridiculisé par ses camarades de classe parce que, comme un chrétien adulte, il défend ce qu’il sait être droit. Si les chrétiens sont capables d’endurer maintenant de tels traitements — et ils le montrent chaque jour — pourquoi craindraient-ils l’avenir à l’excès ? Une personne spirituelle sait que, comme les apôtres, elle peut supporter tout ce que Dieu permettra. À l’exemple des apôtres et de Jésus lui-même, l’homme spirituel se fixera comme but d’être courageux et joyeux. — Jean 16:33 ; Rom. 12:12 ; Col. 1:24 ; I Pierre 1:6, 7 ; 3:14 ; 4:12-16.