De cette façon, les obligations imposées par cette alliance étaient clairement exposé et avaient un but bien précis: produire un "royaume de prêtres", une "nation sainte" appartenant à Dieu. N'oublions pas que Dieu n'a pas imposé cette alliance à la nation d'Israël. Il n'a pas dit aux Israélites: "Je vous ai rachetés de l'esclavage égyptien et je vous ai délivrés des eaux de la mer Rouge. Vous m'appartenez donc de droit et par achat. Je peux faire ce que je veux avec vous; ce que je dis a force de loi, et vous devez y obéir." Au contraire, ce que Dieu ordonna à Moïse de dire à son peuple racheté indique qu'il voulait savoir si celui-ci désirait être admis dans une sainte alliance avec lui. Plutôt que de lui imposer une alliance de façon tyrannique, Dieu attendit qu'il exprime sa volonté à cet égard. S'il ne le désirait pas, il n'y aurait pas d'alliance.
Ce devait être une alliance bilatérale, c'est-à-dire un contrat ou engagement solennel entre deux parties. Étant donné qu'elle devait lier le Dieu très-haut et des créatures humaines imparfaites et pécheresses, qui avaient hérité la condamnation et la mort d'Adam et Eve, cette alliance exigeait un médiateur que Dieu considérait comme juste en raison de sa foi. Ce médiateur fut Moïse, (Galates 3:19, 20). Dieu, la première partie, manifesta son désir d'entrer dans l'alliance. Mais quelle était la volonté de l'autre partie invitée à entrer dans cette alliance ? L'inauguration solennelle de l'alliance entre Dieu et Israël dépendait de la volonté exprimé par la partie inférieur invitée à entrer dans l'alliance. Ainsi, dans une certaine mesure, Dieu tenait compte de la volonté des hommes.