Comme ils font route, un scribe s’adresse à Jésus: “Enseignant, je te suivrai où que tu ailles.”
“Les renards ont des tanières et les oiseaux du ciel ont des abris, lui explique Jésus, mais le Fils de l’homme n’a pas où reposer la tête.” Jésus montre ainsi à ce scribe les difficultés qui l’attendent s’il devient son disciple. Il semble donc que cet homme soit trop orgueilleux pour accepter ce mode de vie.
Jésus interpelle un autre homme: “Viens à ma suite.”
“Permets-moi de m’en aller d’abord enterrer mon père”, lui répond-il.
“Laisse les morts enterrer leurs morts, lui dit Jésus, mais toi, va-t’en proclamer le royaume de Dieu.” Le père de cet homme n’était certainement pas mort, auquel cas il aurait été peu probable que son fils se soit trouvé là, à écouter Jésus. Il semble plutôt demander à Jésus la permission d’attendre que son père meure. Il n’est pas prêt à accorder au Royaume de Dieu la première place dans sa vie.
Jésus et ses disciples poursuivent leur route vers Jérusalem. Un autre homme l’aborde: “Je te suivrai, Seigneur; mais permets-moi d’abord de prendre congé de ceux de ma maison.”
En réponse Jésus lui dit: “Quiconque a mis la main à la charrue et regarde les choses qui sont derrière n’est pas apte au royaume de Dieu.” Ceux qui veulent devenir des disciples de Jésus doivent garder les yeux fixés sur le service du Royaume. Tout comme un laboureur risque fort de tracer un sillon tortueux s’il cesse de regarder droit devant lui, celui qui regarde derrière lui, vers le vieux système de choses, peut facilement s’écarter de la route qui mène à la vie. Jean 7:2-10; Luc 9:51-62; Matthieu 8:19-22.
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(Romains 8:31) Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous?