Le chef de la femme, c’est l’homme. — 1 Cor. 11:3.

Mercredi 20 février
Le chef de la femme, c’est l’homme. — 1 Cor. 11:3.
L’une des responsabilités du chef de famille ressort de ce verset : “ Si quelqu’un ne pourvoit pas aux besoins des siens, et surtout de ceux qui sont des membres de sa maisonnée, il a renié la foi et il est pire qu’une personne sans foi. ” (1 Tim. 5:. Un homme est tenu de combler les besoins matériels de sa famille. Mais pour l’aider à demeurer éveillée spirituellement, il ne peut se contenter de ramener un salaire à la maison. Il doit ‘ bâtir sa maisonnée ’, c’est-à-dire aider les siens à resserrer leurs liens avec Dieu (Prov. 24:3, 4). Comment peut-il s’y prendre ? “ Le mari est chef de sa femme comme le Christ aussi est chef de la congrégation ” ; il devrait dès lors examiner et imiter la façon dont Jésus exerce son autorité sur la congrégation (Éph. 5:23). Il étudiera l’exemple de Jésus et ‘ suivra fidèlement ses traces ’. — 1 Pierre 2:21. w11 15/5 1:3, 4.

*** g04 8/7 p. 26-27 Que signifie être chef de famille ? ***
SELON la Bible, “ le chef de la femme, c’est l’homme ”. (1 Corinthiens 11:3 ; Éphésiens 5:23.) Parmi ceux qui déclarent respecter la Bible, beaucoup estiment cependant que ce principe de l’autorité masculine est archaïque et de surcroît dangereux. “ Portée à l’extrême, la doctrine qui dicte aux femmes de ‘ se soumettre de bon gré ’ [à leurs maris] peut conduire à des violences d’ordre physique ou affectif ”, fait remarquer un couple. Malheureusement, l’abus d’autorité est un phénomène très répandu. “ Dans bien des pays, on considère que battre sa femme est dans l’ordre des choses, une prérogative masculine dont chants, proverbes et cérémonies de mariage font l’éloge ”, déclare un auteur.
Certains laissent entendre que le principe biblique de l’autorité est à l’origine de ces violences. La notion d’autorité dans la Bible rabaisse-t-elle la femme et encourage-t-elle à la violence domestique ? Que signifie en réalité être chef de famille ?
Un chef, pas un tyran
L’autorité, telle que la Bible l’entend, est une disposition bienveillante et n’est en aucun cas synonyme de tyrannie. La domination brutale de l’homme sur la femme est une conséquence du mépris de l’autorité divinement établie (Genèse 3:16). Après l’Éden, les hommes ont fréquemment abusé de leur pouvoir en exploitant avec cruauté leurs semblables, y compris des femmes et des enfants.
Pourtant, Dieu n’a jamais voulu qu’il en soit ainsi. Jéhovah a en horreur les individus qui abusent de leur autorité. Il a condamné les Israélites qui ‘ trahissaient ’ leurs femmes (Malaki 2:13-16). En outre, Dieu dit que “ quiconque aime la violence, Son âme le hait vraiment ”. (Psaume 11:5.) Aussi, ceux qui maltraitent leur femme physiquement ou d’une autre manière ne peuvent en aucune façon invoquer la Bible pour légitimer leurs brutalités.